Configuration de Debian GNU/Hurd
Ce document vise à fournir un jeu d'instructions facile et relativement peu fastidieux sur la façon de configurer Debian GNU/Hurd avec un minimum d'efforts.
Il est basé sur le Guide d'installation du Hurd
de Neal H. Walfield.
Merci beaucoup à Neal pour sa contribution.
Vue d'ensemble
GNU est de nature similaire à n'importe quel système de type Unix : après
s'être identifié, un interpréteur de commandes et le système de fichiers
virtuel (VFS) Unix familier sont présentés à l'utilisateur. Malgré les
tentatives de GNU d'être conforme à POSIX, ce n'est pas Unix
(GNU is
Not Unix). GNU/Hurd est basé sur plusieurs concepts Unix et les étend soit
en ajoutant de nouvelles fonctionnalités, soit en réparant ce qui a été perçu
comme des failles dans la conception originelle. La différence la plus
remarquable est l'existence des traducteurs, programmes de l'espace utilisateur
qui interagissent avec le VFS. Ces systèmes de fichiers n'ont besoin d'accéder
qu'au périphérique de stockage et au point de montage
. Une autre
différence réside dans le fait que les processus, plutôt que d'avoir l'identité
d'un utilisateur unique donné au moment de la création, peuvent avoir des
identités disjointes du processus, c'est-à-dire qu'ils peuvent être ajoutés
avec la permission appropriée par une autorité, ou être détruits.
Être familiarisé avec l'environnement Unix (et en particulier l'espace utilisateur GNU, que l'on trouve dans des variantes populaires telles que GNU/Linux), est un impératif pour se sentir à l'aise avec GNU. Avoir de l'expérience avec les outils Debian sera un atout inestimable pour la configuration et la maintenance d'une machine sous GNU/Hurd.
Ce guide s'efforce de rendre l'installation de GNU/Hurd aussi facile que possible. S'il s'y trouve des erreurs, ce sont probablement des erreurs de l'auteur. Veuillez les lui rapporter, ainsi que d'autres suggestions ou critiques ; toutes seront acceptées avec plaisir.
Installation
Vous pouvez simplement utiliser l'installateur Debian, en utilisant les images de CD préparées. Les étapes suivantes seront ensuite nécessaires pour une configuration correcte.
Vous pouvez vous procurer une image préinstallée et l’exécuter dans qemu :
$ wget https://cdimage.debian.org/cdimage/ports/stable/hurd-i386/debian-hurd.img.tar.gz $ tar xzf debian-hurd.img.tar.gz $ kvm -m 2G -drive file=$(echo debian-hurd*.img),cache=writeback |
https://cdimage.debian.org/cdimage/ports/latest/hurd-amd64/debian-hurd.img.tar.gz
pour la pré-publication 64 bits)
Pour permettre d’accéder à la machine à travers ssh, vous pouvez ajouter
-net nic -net user,hostfwd=tcp:127.0.0.1:2222-:22 |
et ssh vers le port 2222 local TCP.
Vous pouvez aussi la convertir dans le format VDI pour virtualbox :
$ VBoxManage convertfromraw debian-hurd-*.img debian-hurd.vdi --format vdi |
Configuration
Le réseau
La méthode Debian est gérée depuis sysvinit 2.88dsf-48 et hurd 1:0.5.git20140320-1 : /etc/network/interfaces est utilisé comme sur Linux. La seule différence est que les cartes réseaux apparaissent sous /dev, et par conséquent doivent être indiquées comme /dev/eth0, etc.
Si le réseau n'a pas l'air de fonctionner, utilisez ceci pour obtenir des renseignements de débogage du pilote DDE :
# settrans -fga /dev/netdde /hurd/netdde |
puis tuez tous les processus devnode et pfinet pour leur
permettre de redémarrer avec le netdde plus récent.
Si ça ne fonctionne toujours pas, veuillez envoyer au moyen d'un rapport de bogue la sortie complète du settrans netdde
précédent, ainsi que la sortie de lspci
et lspci -n
.
Pour configurer le réseau sans passer par /etc/network/interfaces,
le traducteur pfinet doit être configuré.
Cela peut se faire en utilisant dhclient
du paquet isc-dhcp-client
.
Vous pouvez aussi exécuter la commande inetutils-ifconfig
du paquet inetutils-tools
, et ping
est
disponible dans le paquet inetutils-ping
.
Enfin, vous pouvez aussi exécuter la commande settrans
pour attacher (et enregistrer pour de bon) un traducteur à un nœud
de système de fichiers donné. Quand les programmes accéderont au nœud, par
exemple en envoyant un RPC, le système d'exploitation lancera de manière
transparente le serveur afin de prendre en charge la requête.
# settrans -fgap /servers/socket/2 /hurd/pfinet -i /dev/eth0 -a a.b.c.d -g e.f.g.h -m i.j.k.l |
Ici, settrans
reçoit plusieurs options. Les deux premières,
fg, forcent tous les traducteurs existants à disparaître. Les deux
suivantes, ap, créent les traducteurs actifs et passifs. En
rendant un traducteur actif, nous verrons immédiatement tous les messages
d'erreur sur stderr. La dernière option sauvegarde le traducteur et
ses paramètres dans le nœud de façon à pouvoir le relancer plus tard de manière
transparente (c'est-à-dire en ayant des paramètres persistants même après un
réamorçage). Les options sont suivies du nœud auquel le traducteur sera
attaché, puis du programme (c'est-à-dire le traducteur) à lancer et de tous les
paramètres à lui passer. L'option -i est l'interface sur laquelle
pfinet
écoutera, -a est l'adresse IP, -g
la passerelle et -m le masque de sous-réseau.
Veillez à ajouter des serveurs de noms de domaine à votre fichier /etc/resolv.conf :
nameserver 192.168.1.1 |
Pour tester la configuration, veuillez taper ping -c2 gateway
. Le
-c est important pour limiter le nombre de pings ;
rappelez-vous, CONTROL-C ne fonctionne pas en mode utilisateur
unique.
Il est possible d'obtenir de l'aide sur settrans
en lui passant l'option
--help. Il en va de même concernant un traducteur donné en
l'invoquant depuis la ligne de commande avec ce même paramètre, par
exemple :
# /hurd/pfinet --help |
Comme la sortie peut être importante, pensez à la traiter à travers un visionneur
de texte tel que less
.
Pour configurer aussi la prise en charge d'IPv6, la même configuration doit être enregistrée à la fois sur /servers/socket/2 et /servers/socket/26, se référençant l'un l'autre pour qu'il n'y en ait qu'un seul de vraiment démarré, lié aux deux nœuds :
# settrans -fgap /servers/socket/2 /hurd/pfinet -6 /servers/socket/26 -i /dev/eth0 -a a.b.c.d -g e.f.g.h -m i.j.k.l # settrans -p /servers/socket/26 /hurd/pfinet -4 /servers/socket/2 -i /dev/eth0 -a a.b.c.d -g e.f.g.h -m i.j.k.l |
Le serveur pfinet active l'autoconfiguration IPv6 par défaut. L'état actuel peut être obtenu avec fsysopts /servers/socket/26. Vous pouvez aussi configurer les adresses vous-même, en utilisant par exemple -A 2001:123:123::42/64 -G 2001:123:123::1.
La configuration de pfinet peut aussi être modifiée à la volée (sans enregistrement sur le disque) en utilisant fsysopts :
# fsysopts /servers/socket/2 /hurd/pfinet --interface=/dev/eth0 --address=10.3.0.1 --netmask=255.255.0.0 --gateway=10.3.0.128 # fsysopts /server/socket/2 -a 10.3.0.2 -m 255.255.0.0 -g 10.3.0.128 |
Un pare-feu peut être configuré en interposant le traducteur eth-filter, par exemple, ceci empêche l’accès au port 22 :
# settrans -c /dev/eth0f /hurd/eth-filter -i /dev/eth0 -r "not port 22" |
L’interface filtrée, /dev/eth0f, peut alors être donnée à pfinet ou dhclient au lieu de /dev/eth0.
Disposition du clavier
La disposition du clavier peut être configurée à l'aide
du paquet standard keyboard-configuration
.
Assurez-vous qu'il est installé, puis exécutez
dpkg-reconfigure keyboard-configuration
.
Seule la disposition est prise en charge, pas (encore) les variantes.
L'effet ne sera pas immédiat, car la console doit
être redémarrée pour prendre en compte ce paramètre.
Un redémarrage devrait suffire par exemple.
Autres systèmes de fichiers
Ensuite, veuillez éditer /etc/fstab en y ajoutant tous les systèmes de
fichiers supplémentaires ainsi que l'espace d'échange. Il est très
important que l'espace d'échange soit utilisé ; le Hurd sera plus
stable. Notez que le Hurd peut partager une partition d'échange de
manière transparente avec Linux, mais pourra sans problème paginer sur quelque
périphérique que ce soit, y compris une partition brute comme votre partition
home. Par défaut, nano
et vi
sont les seuls éditeurs de texte installés par
la distribution de base.
Voici un exemple de fichier /etc/fstab :
# <file system> <mount point> <type> <options> <dump> <pass> /dev/hd0s1 / ext2 rw 0 1 /dev/hd0s2 /home ext2 rw 0 2 /dev/hd0s3 none swap sw 0 0 |
Si une entrée de périphérique /dev
manque,
n'oubliez pas de la créer avec la commande
MAKEDEV
:
# cd /dev # ./MAKEDEV hd0s1 hd0s2 hd0s3 |
Vous pouvez aussi monter un système de fichiers
vous-même avec settrans
:
# settrans /mnt /hurd/ext2fs /dev/hd0s5 |
L'idée derrière cette commande est que vous configurez le traducteur
/hurd/ext2fs /dev/hd0s5
sur le nœud /mnt
.
/hurd/ext2fs
sera exécuté et commencera à lire et écrire sur
/dev/hd0s5
et montrer son contenu dans /mnt
.
De plus amples renseignements sont disponibles dans la documentation sur les traducteurs.
Pour monter un système de fichiers NFS, le traducteur /hurd/nfs
est
utilisé. Quand il n'est pas lancé par le superutilisateur, le traducteur se
connecte au serveur en utilisant un numéro de port supérieur à 1023. Par défaut,
GNU/Linux rejettera cela. Pour dire à GNU/Linux d'accepter les connexions
provenant d'un port non réservé, veuillez ajouter l'option
insecure à la ligne d'export. Voici un exemple de fichier
/etc/exports supposant que l'adresse IP du client est
192.168.1.2 :
/home 192.168.1.2(rw,insecure) |
Pour monter cela sur une machine GNU et en supposant que l'adresse IP du serveur NFS est 192.168.1.1 :
# settrans -cga /mount/point /hurd/nfs 192.168.1.1:/home |
Amusez-vous avec Debian GNU/Hurd
Et maintenant, quelles sont les choses sympathiques à faire avec le Hurd ?
Montage d'images de disque
Accéder au contenu d'une image de CD est un peu fastidieux avec les systèmes de la norme Unix quand on n'est pas superutilisateur. Sur GNU/Hurd, il suffit de :
settrans ~/mnt /hurd/iso9660fs CD_image.iso |
Et c'est tout à fait sûr : le traducteur iso9660fs
est
exécuté sous l’identité de l’utilisateur et non du superutilisateur.
Vous pouvez même mettre en place votre propre traducteur
pour n'importe quel type de système de fichiers.
Oui, ça ressemble à FUSE, mais sans le kludge.
FTP transparent
La commande suivante configure un répertoire ftp
transparent :
settrans -c /ftp: /hurd/hostmux /hurd/ftpfs / |
Maintenant, cd
vers, par exemple,
/ftp://ftp.gnu.org/
, et exécutez-y ls
.
Oui, vous pouvez, depuis chez vous, exécuter simplement
tar xf ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/gcc/gcc-4.6.0/gcc-4.6.0.tar.bz2
!
Sous-Hurd
Un sous-Hurd est un sous-système complet. Ça ressemble beaucoup à un conteneur de virtualisation au premier abord. La différence c'est qu'il n'est pas du tout nécessaire d'être superutilisateur pour en exécuter un.
gdb ext2fs, pfinet, etc.
Oui, vous pouvez exécuter gdb par exemple sur l'implémentation
ext2fs, le pfinet
, la pile TCP/IP, etc.
Et plein d'autres choses !
Parmi le travail en cours, mboxfs
, tarfs
,
xmlfs
, gopherfs
, etc., sont au programme.
Derniers mots
Ce qui suit n'est qu'une succession de choses vite faites au moment de l'installation, assurez-vous aussi de lire la documentation pour le système installé : la documentation Debian GNU/Hurd, mais aussi le site web amont.
Installer plus de paquets
Plusieurs manières existent pour ajouter des paquets. Télécharger et utiliser
dpkg -i
fonctionne mais est très peu pratique. La méthode la plus
simple est d'utiliser apt
.
Si vous utilisez la publication GNU/Hurd 2023 de Debian, la façon la plus sûre
est d’utiliser l’image de cette publication comme sources d’apt : éditez
/etc/apt/sources.list
et ajoutez les entrées suivantes non
publiées.
deb [check-valid-until=no trusted=yes] https://snapshot.debian.org/archive/debian-ports/20230606T000000Z/ sid main deb [check-valid-until=no trusted=yes] https://snapshot.debian.org/archive/debian-ports/20230606T000000Z/ unreleased main deb-src [check-valid-until=no trusted=yes] https://snapshot.debian.org/archive/debian/20230606T000000Z/ sid main |
Mettez à niveau, installez le paquet debian-ports-archive-keyring
et mettez à niveau à nouveau, vous disposez
alors de la publication entière GNU/Hurd 2023 de Debian.
Si vous utilisez une image postérieure à la publication de 2023, vous pouvez ajouter les sources suivantes pour obtenir les paquets les plus récents :
deb http://deb.debian.org/debian-ports unstable main deb-src http://deb.debian.org/debian unstable main deb http://deb.debian.org/debian-ports unreleased main |
Mettez à niveau, installez le paquet debian-ports-archive-keyring
et mettez de nouveau à niveau.
Si lors de la première utilisation d'apt
, dpkg
se plaint de programmes manquants, devenez superutilisateur dans un interpréteur
de connexion (c'est-à-dire su -
, pas seulement su
).
Si GNU/Mach ne reconnaît pas la carte réseau ou si vous utilisez un modem, le seul moyen de mettre à niveau sera de télécharger les paquets, de les transférer ensuite sur le système GNU. Le moyen le plus facile de faire cela est d'utiliser apt en mode déconnecté. Veuillez vous référer à /usr/share/doc/apt-doc/offline.text.gz pour des instructions détaillées.
La console Hurd
Outre la console Mach rencontrée pendant l'installation, GNU/Hurd possède une puissante console en espace utilisateur qui fournit des terminaux virtuels. Si vous avez installé en mode pseudographique, elle devrait être automatiquement démarrée à l'amorçage, sinon vous pouvez le faire vous-même avec la commande suivante :
# console -d vga -d pc_mouse --repeat=mouse -d pc_kbd --repeat=kbd -d generic_speaker -c /dev/vcs |
Si le fonctionnement est confirmé, le démarrage automatique de la console peut être activé au démarrage à partir de /etc/default/hurd-console : remplacez ENABLE="false" par ENABLE="true".
Dans la console Hurd, vous pouvez passer d'un terminal virtuel à un autre avec Alt + F1, Alt + F2 et ainsi de suite. Ctrl + Alt + Retour arrière détache la console Hurd et vous ramène à la console Mach, depuis laquelle vous pouvez vous rattacher à nouveau avec la commande ci-dessus.
X.Org
X.Org a été porté. Toutes les cartes vidéo qu'il gère sans nécessiter de module ou de drm du noyau devraient fonctionner.
Vous devez déjà être en train d'exécuter la console Hurd et avoir
configuré les répétiteurs comme indiqué dans la section précédente.
Par exemple, vérifiez que echo $TERM
affiche
hurd
et vérifiez que /dev/cons/kbd
et /dev/cons/mouse
existent.
Vous devez exécuter dpkg-reconfigure x11-common xserver-xorg-legacy pour permettre aux utilisateurs de démarrer Xorg, parce que l'enveloppe (wrapper) de X ne connait rien des consoles Hurd et Mach.
Vous devrez aussi créer un fichier /etc/X11/xorg.conf pour activer le raccourci Ctrl + Alt + Retour arrière :
Section "InputDevice" Identifier "Generic Keyboard" Driver "kbd" Option "XkbOptions" "terminate:ctrl_alt_bksp" EndSection |
Il est possible que, pour une étrange raison, Xorg choisisse une résolution 16/9 mais un bureau au format 4/3. Blâmez Xorg, pas le Hurd :). Pour éviter ce problème, ajoutez ceci à /etc/X11/xorg.conf :
Section "Screen" Identifier "myScreen" SubSection "Display" Virtual 1024 768 EndSubSection EndSection |
Vous aurez besoin de plusieurs paquets de X. Vous pouvez commencer par
xorg
, rxvt
et un gestionnaire de fenêtres :
twm
, icewm
, openbox
, etc., sont un bon
début. Si vous voulez que X se lance au démarrage, vous devez installer un
gestionnaire de sessions. lightdm
et gdm
ne
fonctionnent pas encore très bien, mais xdm
le fait.
Enfin, exécutez startx /usr/bin/votre_gestionnaire_de_fenêtres
.
Si cela ne fonctionne pas, comme indiqué par le message d’erreur, regardez dans /var/log/Xorg.0.log (ou envoyez le message sur la liste pour qu’il puisse être examiné).
Mise à niveau de votre système
Si vous utilisez une image de publication Debian, vous n’obtiendrez aucune mise à niveau de disponible puisque la distribution publiée est gelée à la date de publication. Cela signifie que vous n’obtiendrez aucune mise à jour de sécurité ! Vous pouvez plutôt vouloir activer la distribution non stable comme décrit dans la section Installer plus de paquets.
Une fois la distribution activée, remarquez que puisque c’est la distribution instable, cela est affecté par les soubresauts de transition de bibliothèque, aussi ne soyez pas surpris si parfois quelques paquets ne peuvent être mis à niveau. Généralement, vous pouvez utiliser la procédure de mise à niveau recommandée de Debian : utilisez en premier
# apt upgrade --without-new-pkgs |
pour mettre à niveau sans modifier la liste des paquets puis utilisez
# apt full-upgrade |
pour mettre à niveau le reste.
Remarque : si vous mettez rarement à niveau votre système, vous pouvez vous heurter à des problèmes de mise à niveau. Assurez-vous de commencer par mettre à niveau vers la dernière image (Hurd 2023, consultez la section Installer plus de paquets) avant de mettre à niveau vers la distribution non stable.
Le mot de la fin
Pour éteindre votre système, utilisez simplement halt
,
poweroff
ou reboot
. Si cela conduit parfois à un gel
parce qu’un démon ne s’arrête pas correctement, vous pouvez utiliser à la
place halt-hurd
, poweroff-hurd
ou
reboot-hurd
, qui n’arrêtent pas réellement le démon, mais qui
synchronisent proprement les données sur le disque.