Programme de Martin Michlmayr

Généralités

Je m'appelle Martin Michlmayr. j'espère que vous m'élirez responsable du projet Debian car je suis la personne la plus adaptée pour motiver et coordonner la communauté Debian.

Je détiens une maîtrise de philosophie et j'ai récemment terminé une maîtrise de psychologie. Actuellement je suis une maîtrise de génie des systèmes logiciels à l'université de Melbourne et j'attends avec impatience de pouvoir poursuivre vers un doctorat de génie logiciel concernant Debian et les logiciels libres ensuite. J'ai déjà effectué des recherches en ce sens et je travaille actuellement sur un article à propos de Debian avec l'anthropologue Biella Coleman et mon collègue Mako Hill.

J'ai participé à divers projets de logiciels libres depuis plus de huit ans. En 1994, j'ai rejoins le projet GNUstep qui travaille sur une mise en œuvre libre d'OpenStep, l'environnement de développement orienté objet de NeXT (maintenant Apple). Ma tâche principale concernait la coordination des volontaires s'intéressant à GNUstep. Ensuite, j'ai rejoint Linux International comme directeur de la publicité et Membership Secretary. À cette fonction, je travaillais avec Jon « maddog » Hall et d'autres figures importantes de la communauté Linux.

En plus de mon implication dans divers projets de logiciels libres, j'ai également détenu plusieurs emplois liés aux logiciels libres. J'ai été rédacteur pour un magazine allemand sur Linux par deux fois et j'ai réussi à recruter des développeurs connus comme Stephen van den Berg (auteur de procmail) et Matthias Ettrich (fondateur de KDE). J'ai aussi publié plusieurs articles sur des projets de logiciels libres. Les personnes intéressées par plus de détails peuvent consulter mon curriculum vitae.

Mon implication dans Debian

J'ai rejoint Debian en octobre 2000. En comparaison à l'âge du projet, je pourrais être vu comme un développeur plutôt jeune ; cependant, grâce à mon travail, je suis considéré comme un développeur ayant de l'ancienneté par beaucoup.

Après avoir rejoint Debian, j'ai décidé de participer au processus des nouveaux responsables. Je suis devenu responsable de candidature et j'ai aidé de nombreuses personnes intéressées par Debian à rejoindre le projet. J'ai eu beaucoup de succès comme responsable de candidature, en achevant plus de cent candidatures et en en rejetant une cinquantaine. Ensuite, j'ai rejoint le secrétariat et depuis j'aide à coordonner le processus des nouveaux responsables. J'attribue les candidats aux responsables de candidature et je sers de lien entre les candidats, les responsables de candidature et le responsable des comptes Debian.

En plus d'aider les gens à rejoindre Debian, j'ai également essayé de retrouver des développeurs inactifs. Ils deviennent un réel problème puisqu'ils sont souvent responsables de paquets qu'ils ne maintiennent pas correctement. Je contacte les développeurs qui peuvent être inactifs périodiquement et je rassemble les informations trouvées lors de ce processus dans une base de données dédiées afin que d'autres développeurs puisse suivre et aider à ce travail. Quand j'en conclus qu'un développeur est réellement inactif, habituellement je lui enlève ses paquets afin que des développeurs actifs puissent les reprendre et les maintenir.

Je suis aussi impliqué dans l'effort d'assurance qualité de Debian. Par exemple, j'ai créé le site web qui affiche d'un coup l'état des paquets de base et standards. Ces pages se sont révélées très utiles pendant les fêtes de chasse aux bogues. Elles sont désormais correctement intégrées à notre système de gestion des bogues grâce à Colin Watson.

Enfin, j'ai créé la page de coordination de signature de clés GPG afin que les développeurs en devenir puissent aisément trouver un développeur Debian près de chez eux.

Le plus important est que je travaille dur pour que les personnes qui s'investissent dans des aspects différents du projet soient informées et leurs travaux intégrés les uns aux autres. J'ai pu réussir parce que ces projets sont des pièces essentielles et interconnectées d'un tout et car je suis capable d'aborder de petites tâches avec cette perspective. Par l'intermédiaire du processus des nouveaux responsables, j'ai rassemblé des informations très importantes pour rechercher les responsables de paquets inactifs. Trouver un développeur inactif est également important pour l'assurance qualité. De même, un paquet bogué trouvé pendant un travail d'assurance qualité m'incite à vérifier si le responsable est toujours actif. Il est intéressant de noter que les liens entre ses tâches se voient souvent dans mon travail. Par exemple, j'ai trouvé au moins un développeurs dont j'avais été le responsable de candidature et qui est maintenant inactif. Il y a également plusieurs développeurs qui furent mes candidats et qui ont démissionné de Debian entre temps. Ça semble toujours étrange de voir les gens aller et venir, mais je suppose que c'est un processus naturel dans les projets de logiciels libres.

En outre, j'essaye d'intégrer des informations en provenance d'autres projets, tel que GNU avec lequel j'ai plutôt de bon liens. Assez récemment, j'ai travaillé avec GNU pour retrouver un responsable inactif qui travaille pour Debian aussi bien que pour GNU.

Comme vous le voyez, il est très important dans mon travail de tresser des liens entre différentes parties des projets. Alors que des tâches peuvent sembler distinctes au premier abord, elles sont souvent fortement connectées les unes aux autres. C'est aussi la raison pour laquelle j'ai décidé d'étudier la philosophie et la psychologie au lieu des sciences de l'informatique. Je veux savoir comment ces différents champs interagissent, et en général dans un domaine je tire profit des autres. La découverte de ces liens me permet généralement de très bien coordonner les tâches. J'ai fait de la coordination pour divers projets et je pense que la façon dont fonctionne ma mémoire est en partie la raison de mes assez bons résultats — j'arrive à garder de nombreuses informations différentes en mémoire.

Le rôle du responsable du projet Debian

Malheureusement le rôle que doit jouer le responsable du projet Debian n'est pas bien défini. Debian est un grand projet et chaque personne attend des choses différentes de responsable du projet. J'ai trouvé le questionnaire de Branden très stimulant et j'espère qu'il y aura d'autres débats sur ce qu'attentent les développeurs et les utilisateurs du responsable du projet à l'avenir.

De la même façon, alors que tout le monde se plaint des cycles d'édition de Debian, il n'y a pas de consensus sur la fréquence idéale des éditions. Par exemple SuSE et Red Hat ont introduit des offres de leurs distributions avec des cycles d'édition semblables à ceux de Debian. Il y a de nombreuses raisons qui font que vous pouvez ne mettre à jour votre système que tous les deux ans. Néanmoins, certains utilisateurs veulent les logiciels les plus récents et souhaitent faire des mises à jour deux fois par an. Trouver un juste équilibre entre les demandes variées n'est pas simple. En fait, nous devons vraiment identifier les besoins de nos utilisateurs. Le sondage de Joey sur les mises à jour de sécurité pour Potato est un premier pas que je soutiens.

Fonctions externes

L'une des charges du responsable du projet Debian est de représenter Debian au monde extérieur. En tant que tel, il doit faire des conférences et travailler sur la collaboration avec d'autres projets.

Je suis un orateur assez expérimenté, ayant donné plusieurs conférences sur Debian. Par exemple, j'ai fait une présentation sur l'assurance qualité de Debian à la conférence Debian de Bordeaux, aux LinuxTag de Stuttgart et au Symposium sur les logiciels libres de Tokyo. J'ai également fait un discours sur les outils de maintenance de notre archive aux LinuxTag de Karlsruhe et j'ai récemment parlé de l'adaptation de Debian à l'utilisation embarquée au FOSDEM de Bruxelles.

J'ai l'intention de donner plus de conférences à l'avenir. En particulier, je prévoit d'être présent aux LinuxTag de Karlsruhe, au camp et à la conférence Debian d'Oslo. Je suis aussi intéressé par faire des présentations à d'autres conférences. Quoi qu'il en soit, je ne peux certainement pas assister à toutes les conférences car, étant étudiant, je dois suivre des cours et j'ai un budget limité. En ce qui concerne ce cas-là, je me suis plutôt bien débrouillé jusqu'à maintenant puisque j'ai voyagé plutôt à bon marché. J'essaye de me faire loger ce qui réduit donc mes dépenses. J'ai voyagé dans cinq pays la semaine dernière et ce n'aurait certainement pas été possible sans la communauté. Aussi je voudrait remercier les organisateurs du Symposium sur les logiciels libres de Tokyo pour m'avoir invité et avoir payé mes dépenses, ainsi que Linux International pour la subvention qui m'a permis d'assister à la Conférence Debian de Bordeaux.

J'imagine également que je recevrai plus de propositions de conférence que je ne peux en réaliser. Il serait dommage de perdre ces opportunités. Je compte donc me coordonner avec d'autres développeurs qui peuvent faire des exposés. Par exemple, si l'employeur de Bdale souhaite continuer à parrainer ses voyages pour donner des conférences, je pourrais le désigner représentant officiel de Debian et me coordonner avec lui. En outre, je travaillerai avec les membres des événements Debian pour obtenir une liste des orateurs expérimentés sur notre site web. Cela aidera les organisateurs de conférences à trouver des gens pour faire des exposés sur Debian.

J'essayerai aussi de mettre en place plus de partenariats. Par exemple, je pense que Debian devrait se rapprocher des fabricants de matériel et monter un programme de certification. De nombreuses personnes objectent qu'un projet de volontaires ne peut pas le faire, mais je ne vois aucune raison à cela. De plus, Debian pourrait faire une demande de fonds en tant que partie du sixième programme cadre de l'Union européenne. En fait, j'ai parlé à Peter Vandenabeele de Mind.be et il pourrait souhaiter coordonner cela.

Nous devrions également essayer de mieux coopérer avec les projets qui utilisent Debian et l'améliorent. Ces efforts et leurs résultats devraient être intégrés à Debian. Un bon exemple où cela fonctionne est le collège Trinity de l'université de Melbourne. Ils travaillent sur les paquets d'une nouvelle édition de XFree86 et travaillent en coopération avec le responsable de XFree86. Quoi qu'il en soit, il y a de nombreux efforts dont les résultats ne reviennent jamais à Debian, ce qui est une perte. Je souhaiterais aussi voir les utilisateurs qui ont besoin de mises à jour de sécurité devenir plus actifs et s'investir plus.

Enfin, en tant que responsable du projet Debian, je représenterai le projet Debian à Software in the Public Interest (SPI). Je suis un conseiller de SPI depuis plus d'un an et demi et je fais partie du Membership Committee. Je sais donc comment SPI fonctionne. J'ai l'intention de poursuivre un effort majeur avec SPI et son trésorier. Dans plusieurs pays, de nombreux développeurs Debian possèdent en propre de l'argent dédié à Debian. Cet argent provient de la vente de t-shirts lors de conférences ou d'activités similaires. Je souhaiterais que soit créée une liste de qui garde de l'agent pour Debian et combien. Cette liste sera très utile. Par exemple, lorsqu'un développeur Debian a besoin d'argent pour organiser un événement dans un pays particulier, nous pourrions vérifier s'il y a de l'argent dans ce pays. Je pense qu'il n'est pas logique d'avoir des branches locales de SPI dans chaque pays. Au lieu de cela, nous pourrions essayer de travailler avec la FSF qui crée des organisations à but non lucratif dans de nombreux pays.

Fonctions internes

Bien que les fonctions externes soient très importantes, je pense que les fonctions internes devraient être la première priorité du responsable du projet Debian. Je souhaiterais poursuivre plusieurs efforts. Premièrement, je pense qu'il y a plusieurs problèmes avec le système de parrainage. Il n'y a pas de liste des personnes parrainées et donc il est assez difficile de les suivre. Un message récent au groupe d'assurance qualité montre quelles sont environ 200. Je me demande combien de ces 200 personnes ne sont plus actives. Malheureusement, pour les personnes parrainées, nous n'avons pas de système de suivi similaire à celui des développeurs Debian (échelon). Quoi qu'il en soit, une liste des personnes parrainées nous permettrait d'améliorer cela. Je proposerai donc d'intégrer le parrainage à la base de données des nouveaux responsables comme une étape préliminaire. Les gens pourront alors s'engager par le programme de parrainage puis passer au processus de nouveau responsable. Cela nous permettrait également d'avoir une liste des personnes qui recherchent toujours un parrain.

Deuxièmement, je réintroduirai les messages sur les nouveaux responsables. Il y a tellement de développeurs Debian qu'on ne les connaît pas tous. Par le passé, une courte description des développeurs était envoyée lorsqu'ils rejoignaient le projet. J'enverrai ces résumés sur debian-project et les archiverai sur le site web. Bien sûr, afin d'avoir ces messages, nous avons vraiment besoin que les candidats soient approuvés par le responsable des comptes Debian. Cela posait des problèmes ces derniers mois. Quoi qu'il en soit, comme j'ai travaillé sur le processus des nouveaux responsables depuis longtemps, je suis certainement bien placé pour aider à résoudre ce problème. En fait, j'ai passé le week-end dernier à Cambridge avec James Troup à éplucher les candidatures en attente. Vous devriez en voir les résultats bientôt.

Troisièmement, j'ai l'intention de plus mettre l'accent sur les développeurs inactifs. Ils deviennent un problème grandissant et le responsable des comptes Debian souhaite aussi faire quelque chose sur eux. Contrairement aux précédents candidats responsables du projet Debian qui se présentaient en partie pour obtenir l'habilitation de faire quelque chose sur les responsables de paquets inactif, j'ai déjà fait un travail significatif à ce sujet. J'ai repéré plusieurs développeurs inactifs et j'ai rendu orphelins environ 300 paquets. Grâce à ce travail, je suis désormais perçu comme un expert sur le sujet.

Le dernier point est très important. Personne ne m'a donner le pouvoir de rendre des paquets orphelins. Je l'ai fait tout simplement. Et comme je suis prudent à ce sujet, je n'ai pratiquement pas reçu de plainte et la plupart des personnes trouvent mon travail précieux. Comme responsable du projet Debian, j'encouragerai les efforts similaires. Vous n'avez pas besoin d'être responsable du projet pour faire des choses. Tout le monde peut faire du bon travail !

Alors pourquoi me suis-je présenté pour être responsable du projet ? Les trois projets souhaités peuvent être réalisés sans être responsable du projet (et en plus, je les ferai que je sois élu ou non). Ceci me ramène à la question du rôle et du pouvoir du responsable du projet Debian.

Je pense que l'une des principales tâches du responsable du projet est de coordonner et de motiver les gens – de mener. C'est pour cela que j'ai dit que, bien que les fonctions externes du responsable du projet sont importantes, les fonctions internes sont encore plus importantes. Bien qu'il soit assez difficile de mener un projet se composant de tant de personnes avec des attentes et des personnalités aussi variées, je pense que c'est vraiment possible. Aussi mon principal but en tant que responsable du projet Debian est de mener, de motiver et de coordonner.

La chose la plus importante pour Debian est sa communauté. Nous ne serions rien sans notre belle communauté et sans la communauté du logiciel libre en général. Par conséquent, je poursuivrai des actions pour augmenter le sentiment d'appartenir à la communauté. Par exemple, je pense que les rencontres réelles, telles que les conférences Debian sont très importantes, et j'aiderai à trouver des parrainages afin que de nombreux développeurs Debian puissent y assister. Les relations deviennent tout simplement différentes une fois que vous avez bu un coup avec quelqu'un... En outre, j'essayerai de créer l'infrastructure nécessaire pour que les gens puissent mettre des photos et une courte biographie en ligne (seulement s'ils le souhaitent). Cela devrait permettre de rendre moins impersonnels les noms que nous voyons sur les listes de diffusions. Il est dommage que les trois différents responsables du projets n'aient rien fait au sujet du bogue n° 76187 et que je doive me présenter personnellement pour corriger cela...

Le fait que nous soyons une partie d'une communauté plus large est un autre facteur à considérer. Je pense qu'il est important d'avoir de bons contacts avec les développeurs originels. En tant que tel, on devrait essayer d'encourager les auteurs originels à assister aux camps Debian, et j'espère que nous pourrons trouver des fonds pour cela.

On prétend souvent que les projets de logiciels libres ne sont pas gérés. Et s'il est vrai qu'ils ne sont pas gérés de façon traditionnelle, il y a énormément d'activité de coordination. Certaines entreprises payent cher pour comprendre comment fonctionne la communauté du logiciel libre. J'ai l'intention de mener et de faire de la coordination. Quoi qu'il en soit, je ne suivrai pas le style de gestion de Bruce Perens car ce n'est pas la manière dont fonctionne Debian aujourd'hui. Je suis conscient que Debian est un projet très divers et que chaque développeur doit être traité de façon individuelle. D'un côté, certaines personnes préfèrent simplement rester seule et faire leur travail. D'un autre côté, d'autres personnes peuvent avoir besoin de quelqu'un pour leur dire ce qu'il y a à faire. Il est crucial pour le responsable du projet de se renseigner sur la manière de traiter chacun et d'agir en fonction. L'une des conséquences de mes récents voyages est que j'ai rencontré de nombreux autres développeurs. Connaître les gens dans la vie réelle aide certainement à conduire le projet.

Aussi, j'encourage les autres personnes à aider aux tâches de coordination. Alors qu'il est bon de n'avoir qu'un responsable du projet et un gestionnaire d'édition, quiconque demandant à quelqu'un de faire un travail agit comme un petit responsable du projet ou comme un petit gestionnaire d'édition et devrait être encouragé. Quand vous voyez un bogue critique pour la sortie de la prochaine édition et que vous connaissez quelqu'un qui pourrait le corriger, alors demandez-le lui gentiment. Nous n'avons pas l'habitude de dicter quoi que ce soit dans Debian car nous sommes volontaires. Quoi qu'il en soit, une demande gentille dans un courriel privé aide généralement beaucoup. Donc si vous avez l'opportunité de faire de la coordination, alors allez-y, faites-la.

Conclusion

Bien que j'aie l'intention de représenter Debian dans le monde extérieur, mon principal centre d'intérêt sera sur Debian en interne. Nous avons besoin d'un meneur. Quelqu'un qui motive les gens et qui coordonne. De plus, le responsable du projet doit être identifiable à l'intérieur du projet.

Nous faisons partie d'un grand mouvement. Nous sommes en train de modifier le monde avec le mouvement du logiciel libre et avec Debian. Je ferai tout ce qui permettra de rendre ce mouvement un succès encore plus grand. Je pense que la meilleure façon d'utiliser mes capacités est de coordonner, motiver et mener les membres de Debian.

Réfutation

Moshe Zadka

Les intentions de Moshe sont de ne rien faire du tout puisque le projet se gère tout seul. Malheureusement, avec une telle attitude, nous n'irions nulle part. Si chacun pensait qu'il ne devrait pas faire une tâche donnée parce que quelqu'un d'autre devrait la faire, alors rien ne serait fait. Il y a beaucoup d'activité de coordination dans le projet. Cette coordination est cruciale pour le projet, et c'est au responsable du projet de réunir ces efforts de coordination.

Bdale Garbee

Je trouve intéressant que Bdale parle de communication dans son programme car le manque de communication et de visibilité dans le projet sont les raisons de mon mécontentement. Bien que j'aie entendu que Bdale a fait énormément de communication derrière la scène, ce qui était très important pour que certaines choses (comme le porte-clés) soient corrigées, j'ai le sentiment personnellement que la communauté dans son ensemble n'était par très bien informée de tout ce qui se passait.

Branden Robinson

Je n'ai pas vu beaucoup de nouvelles idées qui n'aient pas été débattues les années précédentes dans le programme de Branden. De manière générale, je doute que Branden soit effectivement capable de mener le projet. C'est en partie dû au fait qu'il a eu des disputes (inutiles) avec virtuellement toute personne faisant un travail important dans le projet (avec Anthony Towns sur la criticité d'un bogue, avec les responsables FTP sur le remplacement des fichiers .orig.tar, etc.). Bien que ces disputes passées ne signifient pas qu'il ne puisse pas travailler avec ces personnes maintenant, je pense que ce serait assez difficile. Cela ne devrait pas être pris comme une attaque personnelle, mais il ne faut pas oublier que le responsable du projet Debian a une position sociale. Je respecte Branden pour son travail sur les paquets de XFree86 et pour PGI, mais je doute qu'il puisse faire un meneur efficace.